Angeline DJÉRABÉ
06 Nov
06Nov

Face à la dérive, une frange d’anciens dirigeants, cadres et supporters de personne, s’est organisée et a lancé en octobre 2025, la Coalition pour la Sauvegarde de l’Africa Sports d’Abidjan, un mouvement citoyen et sportif décidé à « remettre tout à plat ». 

Ce, afin de rétablir la légalité, restaurer la gouvernance et rassembler toutes les énergies autour d’un projet collectif. Pour les membres de la Coalition, une seule voie reste possible. 

Il s’agit du retour à la légalité, à la transparence et à la collégialité. Le club doyen, jadis fierté nationale et symbole de passion populaire, mérite mieux que des luttes d’égo et des règlements de comptes. 

Hélas ! Sous la présidence de Kuyo Téa Narcisse, l’Africa Sports d’Abidjan a cessé d’être un club de football pour devenir un champ de bataille politique et personnel.

En 2021, la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) avait instauré un régime de normalisation pour sortir le club de ses querelles intestines et de son chaos administratif. 

Avec pour objectif de restructurer, assainir et redonner espoir à un club mythique du football ivoirien. Mais quatre ans plus tard, le club est toujours empêtré dans ses divisions, qui a débouché sur la fracture et la défiance. 

L’ombre de Maître Zébé, présenté initialement comme le garant juridique du comité censé ramener l’Africa Sports à la normalisation, plane sur cette crise. 

En effet, à la surprise générale, il a été nommé, Vice-président dans l’équipe de Kuyo Téa Narcisse et il est accusé par de nombreux membres associés d’avoir tiré les ficelles et verrouillé le système au profit d’un cercle restreint. 

Ainsi donc, le rêve de « réconcilier la famille vert et rouge » et de faire remonter le club en Ligue 1 dès la première saison a viré au cauchemar sous la présidence de M. Kuyo Téa Narcisse. 

Si bien que l'on constate un fossé, entre autres l’isolement, la méfiance, l’exclusion des voix dissidentes etc.  entre la direction et les véritables bâtisseurs du club. 

À savoir les anciens dirigeants, joueurs et supporters. Toutes ces erreurs accumulées depuis la normalisation, ont conduit à un point de non-retour. 

En témoigne les propos tenus par M. Kuyo Téa Narcisse, le 30 octobre dernier sur Radio Côte d’Ivoire, affirmant qu’aucun rapport d’activités n’aurait été produit par le Contrôleur général du club avant son arrivée. 

Une sortie jugée malheureuse par Jean-Michel Deigna, ancien titulaire du poste, qui assure avoir transmis plusieurs rapports et recommandations au Bureau exécutif de l’époque. 

Si ces documents n’ont pas été rendus publics, cela relèverait, selon lui, du manque de transparence des dirigeants d’alors. Il rappelle également avoir démissionné dans un contexte de gouvernance hostile à tout contrôle indépendant, refusant d’assumer une fonction « vidée de son sens ». 

À ceux qui doutent, il renvoie Kuyo Téa à son propre bilan : quatre années d’échecs et de promesses non tenues, un club toujours enlisé, sans organe de contrôle crédible ni vision de redressement. 


Sercom 

Commentaires
* L'e-mail ne sera pas publié sur le site web.