Selon le communiqué en notre possession, les représentants de ces syndicats, ont été reçus par Madame le MEMFPMA le vendredi 28 mars dernier. Il était convenu qu'ils reviennent voir la ministre avec les conclusions des consultations de leurs bases. Ce, en vue selon le document, de préparer ensemble les prochaines étapes des travaux prévus la deuxième semaine de mai 2025.
Raison pour laquelle le cabinet de Madame le Ministre d'État s'étonne, precise le communiqué, de la décision de ces responsables syndicaux de rompre le dialogue en cours, sans considération aucune des acquis ni des mécanismes mis en place par le Gouvernement, notamment, les Comités Sectoriels de Dialogue Social, le Comité Consultatif de la Fonction Publique (CCFP) et le Groupe des Experts du CCFP, pour un meilleur examen des revendications à incidences financières.
La mise en place et I'opérationnalisation de ces différents organes marquent, d'après la note du ministère de la Fonction Publique, l'engagement fort du Gouvernement, à toujours rechercher des solutions responsables, appropriées et durables aux préoccupations des fonctionnaires, par la voie du dialogue.
Madame le Ministre d'État s'interroge quant aux réels mobiles de cet arrêt brutal de travail projeté au mépris du protocole d'accord portant trêve sociale du 8 août
2022, et en violation des dispositions de la loi n°92-571 du 11 septembre 1992 relative aux modalités de la grève dans les services publics. Pour cela, le cabinet du ministre d'État Anne Désirée Ouloto précise dans le communiqué qu'il importe de rappeler que toute grève entreprise et qui ne respecte pas la procédure telle que prévue aux articles 2, 3, 4 et 5 de ladite loi est illégale, et expose les initiateurs et les participants aux sanctions disciplinaires prévues par le statut général de la Fonction Publique, sans préjudice des poursuites pénales qui pourraient être engagées contre eux.