Angeline DJÉRABÉ
09 Mar
09Mar

La première édition dédiée aux femmes des médias a eu pour thème « Femme de média, chrétienne et impacte dans la société à travers leur parcours de vie ». Avec pour invitée d’honneur, la présidente de l’Union des Femmes Méthodistes de Côte d’Ivoire (Ufemci) Marcelline Béda, informaticienne à la retraite.

L’objectif de la rencontre conviviale qui s’est tenue le samedi 08 mars 2025 au Temple Jubilé de Cocody, est de marquer d’une pierre blanche, cette journée dédiée à la promotion des Droits de la Femme. « Dans le milieu de la femme chrétienne, ce jour passait bien souvent inaperçu et nous pensons que le moment est opportun pour marquer le temps d’une réflexion. Afin d’emmener les femmes à visiter des parcours de vie inspirant, pour s’enrichir de leurs expertises et expériences. Et aussi apporter notre contribution en tant que femme chrétienne. Egalement susciter la réflexion pour un plus grand nombre afin de transformer notre monde qui court à la perdition », a justifié la Dg Com Dominique Thalmas. Qui estime que les défis à relever sont nombreux et la femme chrétienne doit prendre sa place. Car « La Femme chrétienne à son mot à dire », face aux maux qui minent la société.

Le prédicateur Anderson Fred Appiah, a placé la sympathique cérémonie sous les auspices du Tout-Puissant et félicité la Dg Com pour l’initiative. Avant d’insister sur l’importance de la femme dans la société. « La Femme travaille doublement. Après le bureau, son travail se poursuit à la maison avec les travaux ménagers tandis que l’homme se prélasse devant la télé ou se repose. Il est souhaitable que les décideurs tiennent compte de ce paramètre pour alléger les horaires de travail de la Femme dans l’administration. Cela va accroitre son efficacité aussi bien au boulot que dans la gestion de son foyer », a-t-il observé. 

La sympathique cérémonie s’est déroulée en deux étapes. A savoir le visionnage d’un film retraçant l’origine de la Jif et la causerie-débat sur « le parcours de vie de femmes inspirantes » de trois dames. Il s’agit de la Présidente Marcelline Béda, de la Dg Com Dominique Thalmas-Tayoro et de la Présidente du Réseau des femmes correcteurs de Côte d’Ivoire (Refcoci) Adrienne Ly.


La première citée a dû prouver ses compétences. « Je voulais travailler dans une entreprise de la place mais lasse d’attendre, j’ai dû intégrer une autre. Et pendant que j’étais sur un grand projet, la société que je convoitais me contacte. Si je pars sans achever le dossier sur lequel je travaille, on me traitera d’incompétente et d’incapable. Alors j’ai tenu à achever le projet, afin de prouver à tous que je méritais le poste. Laissant ainsi passer l’opportunité de réaliser mon rêve », a expliqué Mme Béda. 

La Dg Com s’est quant à elle, imposée par son abnégation et sa détermination au travail, pour sortir major de sa promotion à l’ISTC, puis passer du dernière heure, au journal télévisé de 20h sur RTI1. « Le métier de journalisme n’est pas de tout repos on travaille tous les jours et dans mon cas, j’étais souvent en mission. Heureusement que mon époux m’a été d’un grand soutien ce qui n’est pas le cas pour certains couples. Même quand je suis à la maison, je suis prise par mon travail », a-t-elle déploré.

En ce qui concerne Mme LY, elle a mis l’accent sur les comportements indécents et les droits de cuissage. « Trois de mes supérieurs hiérarchiques m’ont fait des propositions indécentes tout en sachant que j’étais une femme mariée. Et l’un d’entre eux m’a même fait du chantage pour obtenir une promotion, mais je n’ai pas cédé à ses avances. Je lui ai gentiment fais savoir que j’étais une chrétienne », a-t-elle confié.      

En revisitant leurs parcours et en partageant leurs parcours, ce trio a donné à l’assistance de tirer des leçons et enseignements. Aux fins de mieux affronter les défis liés au monde du travail et se projeter sur les challenges. 

Toutefois, bien qu’il y ait des avancées notables, la Dg Com pense qu’il reste beaucoup à faire. Pour cela, « En plus de ce qui se fait au niveau de l’Ufemci et de plusieurs autres structures, il est important que nous puissions les accompagner, leur donner le nécessaire afin de leur permettre d’être à l’aise et se surpasser. Et nous allons à terme à l’autonomisation de la Femme, à la prise en charge psychologique, spirituelle, morale et matérielle de nos femmes », a rassuré Mme Thalmas-Tayoro abondant dans le même sens que le Prof. Aka Hortense Dago, présidente du Conseil Eglise et Société.


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