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Filière coton : Voici les axes stratégiques mis en place pour une bonne productivité

Doumbia Mamadou responsable des délégations régionales, a indiqué que le Conseil du Coton et de l'Anacarde est chargé principalement de suivre la mise en œuvre et de veiller aux principes des règles régissant les activités de leur domaine. Notamment agréer les opérateurs prestataires du secteur, exercer toute attribution administrative et financière de régulation, de suivi et de développement du Coton.

Également le secteur du coton est bien structuré grâce à l'organisation autour de l'interprofession formée par le collège des structures cotonnières composé de la CIDT qu’on retrouve à Bouaké, Mankono, Séguéla, la COIC.SA basée à Korhogo, la SECO à Ferkessédougou et Ouangolodougou et Ivoire coton présente à Boundiali, Dianra et Odienné ainsi que Global coton à Bouaké et la SICOSA à Korhogo.


Autour de ces sociétés cotonnières, gravite des fédérations. Une d'environ 130 000 producteurs, celle de 130 cultivateurs  et une autre regroupant des entreprises de filature-tissage.

Pour cette filière, selon le coordonnateur des activités régionales, il existe 15 usines d’égrenage d’une capacité de 615000 tonnes. Il y a également entre autres trois unités de filature-tissage FTG à Bouaké, UTEXI à Dimbokro, COTIVO à Agboville et des unités modernes de trituration des graines de coton. 

En termes d’acquis, il a souligné que la réforme de la filière a permis la mise en place d’un système d’attribution de zones exclusives d’activité à chaque société cotonnière depuis la campagne de 2017-2018. Également il a été institué un mécanisme transparent de fixation de prix aux producteurs avec les acteurs, sous la surveillance de l’Etat. Ce, à travers le Conseil du coton et de l'Anacarde sans oublier la mutualisation du processus de production et de distribution de semences.


Angeline DJÉRABÉ