Angeline DJÉRABÉ
16 Oct
16Oct

Dans un échange de vérité, la candidate du MGC, a, face à la trentaine de chefs traditionnels Akwè, affirmé que la Côte d’Ivoire est à un tournant décisif de son histoire. 

Pour cela, elle estime que les chefs coutumiers doivent donner leur avis sur les décisions que prennent les politiques. 

« le chef coutumier, sans rendre son peuple otage, doit faire de la politique parce qu’il a un rôle important à jouer dans la transformation du pays ». 

Car elle entend faire de la Côte d’Ivoire, grâce à la transformation, un pays fort, avec une économie aux mains des ivoiriens. Mais cela passe par une souveraineté avérée. De sorte que l’Etat puisse affirmer son indépendance et non servir les intérêts des puissances étrangères. 

Pour cela, elle prévoit si elle est élue, inculquer la transformation des la base aux enfants. Ce, à travers la réinstitution du service civique et militaire. 

Également en ce qui concerne l’éducation, elle veut mettre l’accent dans les manuels, sur l’étude de l’histoire et des réalités de la Côte d’Ivoire, que sur celles des autres continents. 

Enfin, Simone Gbagbo a invité ses hôtes à voter massivement pour donner ses chances à l’alternance politique. « En 2015 et en 2020, seulement 15% ont voté. 

Ceux qui n’ont pas voté ne soutenaient pas Ouattara. Mais leur voix n’a pas compté. Et ceux qui qui soutenaient Ouattara ont voté », a-t-elle déclaré. 

Fort de cela, elle souhaite des élections dans un climat apaisé afin de mettre fin à la gouvernance du candidat Alassane Ouattara. « En sortant massivement, en grand nombre, pour voter », est-elle convaincue. 

Sercom


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