Selon le superviseur de la CEI, le Professeur Yapi Yapo, cette rencontre consiste à donner des informations et expliquer le mode opératoire du parrainage des candidats pour les élections présidentielles aux représentants de partis politiques. Il a indiqué que l’innovation majeure de ce processus de parrainage pour cette présidentielle est l’introduction de la collecte biométrique contrairement à la précédente.
« En 2020, le parrainage a été fait de façon manuelle. Cette année, c’est une collecte biométrique. On a tiré les leçons des faiblesses de la collecte manuelle. On s’était rendu compte que des candidats étaient assis dans leurs bureaux, ils avaient la liste électorale et ils remplissaient. Cette année, c’est biométrique. La personne qui parraine vient elle-même sur le lieu pour se faire enregistrer. Pour cela, 100 terminaux seront remis à chaque candidat et tous ceux qui vont décider d’être parrains seront enregistrés de façon électronique », a-t-il expliqué.
Yapi Yapo a fait savoir que le parrainage est la caution qu’un citoyen donne à un candidat pour lui permettre de se présenter aux élections présidentielles. En fonction de la loi, chaque candidat aux élections présidentielles doit produire une déclaration de candidature accompagnée de parrainage. Si cette procédure n’est pas respectée, sa candidature ne peut être recevable.
«Le parrainage n’est pas un jeu de la Commission électorale ; c’est la loi qui le veut ainsi, à travers les articles 25, 51, 53, 54, 56 du code électoral. Et cette loi a été instituée à la faveur d’un dialogue politique en 2019. Pour être parrain, il faut être électeur et pour être électeur, il faut être sur la liste électorale. Une fois que tu es éligible à parrainer quelqu’un, vous ne devez parrainer qu’un seul candidat. Le parrainage n’est pas une élection, c’est une onction pour permettre à un candidat d’avoir ses dossiers conformes », a-t-il précisé.
Le Professeur Yapi Yapo a souligné que le processus du parrainage implique la CEI qui doit fournir des informations aux candidats, ensuite les potentiels candidats qui jouent un rôle fondamental, en désignant un collecteur central, un collecteur régional et des délégués pour faire leur travail.
Il a notifié qu’au terme du processus de parrainage, le candidat doit recueillir 1% de la population électorale de chacune des 17/31 régions plus les districts autonomes d’Abidjan et de Yamoussoukro.
De plus 1% de l’électorat correspond au nombre de parrains fixé à 4611, tandis que les 17 régions fixées correspondent à 50% sur l’ensemble des 31 que compte la Côte d’Ivoire. Donc le parrainage est un test pour vérifier que le prétendant à la candidature aux présidentielles, a une assise populaire.
et la durée du processus de parrainage est de trois mois (Juillet-août-septembre) et la CEI dispose de 728 lieux de vote et 1419 bureaux de vote sur l’ensemble du territoire national.
EK