La marée blanche formée par la population tout de blanc vêtue, a marqué le début du forum pour la Paix dans le grand ouest, initié par la présidente du conseil régional sous le thème " Grand-Ouest : de la guerre à la paix retrouvée, un symbole pour la Côte d’Ivoire, une expérience à partager ".
Avec des slogans appelant à la préservation de la paix, les populations, encadrées par les forces de l'ordre, ont marché du centre ville jusqu'à la place publique.
Selon elle, le Grand-Ouest à l'instar de toute la Côte d'Ivoire, vient de loin. La région a payé un lourd tribu aux différentes crises ivoirienne. " Pendant des décennies, notre pays a souffert. Pendant des décennies, des familles ont été divisées. L'Ivoirien s'interrogeait sur son voisin. Le sang a coulé en Côte d'Ivoire. Le sang a coulé dans le Grand-Ouest. Le sang a coulé dans le Guémon, le Cavally, à San-Pedro. Le sang a coulé partout en Côte d'Ivoire. La Côte d'Ivoire faisait peur. " a-t-elle rappelé.
Avec l'arrivée du Président de la République Alassane Ouattara, l'ouest et toute la Côte d'Ivoire va reprendre de l'espoir. "Nous avons parcouru le chemin du vivre ensemble. Nous nous sommes tenus par la main sous le leadership éclairé d'un homme, le président Alassane Ouattara à qui je voudrais de cette tribune rendre un hommage mérité. Oui, ensemble, à partir de 2011, à partir de sa première visite de compassion dans le Grand District des Montagnes, de Toulepleu, en passant par Bloléquin, Guiglo, Duékoué, jusqu'à Man, le Président Alassane Ouattara s'est engagé à offrir aux Ivoiriens un pays en Paix. Un pays stable ", a-t-elle déclaré.
Le forum du grand ouest veut donner ainsi un moment de souvenir," pas pour se venger, mais pour dire plus jamais ça à l'ouest. L'histoire de notre pays nous interdit de prendre des risques. Une élection présidentielle n'est pas un appel à la guerre, c'est un appel à la démocratie. Un appel pour choisir qui doit diriger notre pays" a-t-elle lancé , ajoutant que l'élection présidentielle ne doit pas occasionner des exilés. Or "Depuis quelques semaines nous entendons des menaces, des discours violents qui ne rassurent pas" a déploré Anne Désirée Ouloto.
Ainsi, pendant quatre jours, le Cavally revivra un pan récent de son histoire qui est émaillée de douleur.
La ministre d'État Anne Ouloto a bénéficié à cette occasion du soutien de la ministre de la Cohésion Nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, Myss Belmonde DOGO, du ministre chargé des Affaires Maritimes auprès des Transports, du président du conseil régional du Guémon Célestin Serey Doh, du ministre gouverneur du District des Montagnes, Dr Albert Flindé et des élus et cadres de la région.
Source
Dircom