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Gbêkè : La gestion des plaintes au cœur d'un atelier de formation

Les participants à cette formation, une quarantaine sur la soixantaine attendue sont issus des départements et sous-préfectures de la Région de Gbêkè concernés, par le projet PROSER.

Selon le superviseur de l’ONG IPSDH dans la région de Gbêkè, Yves Hervé Sénin, cette formation à l’attention des points focaux du Projet de renforcement des ouvrages du système électrique et d’accès à l’électricité (PROSER), s’inscrit dans la mise en œuvre du « projet mécanisme de gestion des plaintes ».

Particulièrement au processus d’enregistrement des plaintes liées à l’électrification des villages concernés.

« Ils sont formés sur les méthodes de réception, d’enregistrement et de transmission des plaintes à l’ONG qui, à son tour, les relaie à CI-Energies, afin de prendre en compte les réparations des dégâts causés par ce projet d’électrification rurale », a-t-il précisé.


Avant d'ajouter que sont prises en compte les plaintes ordinaires ainsi que les plaintes sensibles.

Les plaintes ordinaires concernent les indemnisations liées aux dégâts sur propriétés et les petits conflits d’intérêt par rapport à ces indemnisations.

Contrairement aux plaintes sensibles qui renvoient aux violences basées sur le genre (VBG), la discrimination, la traite ou exploitation des personnes et le travail des enfants…

Le sociologue, expert en genre et inclusion sociale, le Dr Michel Téhé, a souligné que les plaintes sensibles sont complexes. Les autorités villageoises ne sont pas habilitées à les gérer mais plutôt se référer aux structures compétentes.

« En Côte d’Ivoire, il y a des lois qui réglementent la gestion des plaintes sensibles. Des plateformes de VBG ont été mises en place dans les régions et départements pour gérer ces questions. 

Donc, nous sommes venus apprendre à nos points focaux comment gérer les plaintes liées aux VBG et leur indiquer les structures qui s’en occupent au niveau public et au niveau privé avec les ONG », a expliqué l’expert en genre. 

Le PROSER est financé par la Banque africaine de développement (BAD) au profit de 96 villages dans la région de Gbêkè.

Eugène Kouadio