Eugène Kouadio
15 May
15May

Le directeur régional Doumbia Mamadou représentant le directeur général du Conseil du Coton et de l'Anacarde, a mis l'accent sur les missions, les acquis, les défis et perspectives liés au fonctionnement de leur structure.

Selon lui, le Conseil du Coton et de l'Anacarde est une entreprise publique, dotée de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. Elle a été créée suite à une réforme en 2013, afin d'améliorer durablement les revenus des acteurs notamment les producteurs.

Pour y arriver, il a été défini différents axes stratégiques pour les deux filières. Notamment l’amélioration de la productivité, la production et la qualité du Coton et de l’Anacarde. À savoir la mise en place d’un système de commercialisation susceptible d’offrir aux producteurs le prix minimum garanti qui équivaut au moins à 60 % du prix d’achat. Également l'institution dans chacune des deux filières d'une interprofession représentative et crédible ainsi que l’augmentation à terme de la valeur ajoutée par la transformation.


Le responsable régional a indiqué que le Conseil du Coton et de l'Anacarde est chargé principalement de suivre la mise en œuvre et de veiller aux principes des règles régissant les activités de ladite filière. Elle agrée les opérateurs prestataires du secteur, exerce toute attribution administrative et financière de régulation, de suivi et de développement de la filière.

En ce qui concerne l’anacarde un programme de recherche sur l’anacardier e été mis en place pour appuyer la professionnalisation des acteurs de cette filière. Hormis l'existence de quatre collèges de gestion. À savoir un collège des producteurs, des exportateurs, des acheteurs et des transformateurs qui sont regroupés en interprofession. 

Ainsi, pour optimiser la qualité de la noix, un dispositif de conseil agricole est mis en place dans les régions de production de l’Anacarde. Et en partenariat avec l’Anader, près de 350 agences ont été créées pour donner des conseils et encadrer les producteurs sur le terrain. 


Également pour un meilleur conditionnement, il y a un emballage spécial ( sacherie brousse et une sacherie export qui sont des sacs spécifiques permettant une meilleure conservation des noix de cajou). Mieux, Il y a un système de commercialisation intérieur-extérieur qui a été mis en place avec le déploiement de 150 agences en région réparties dans 15 délégations régionales. 

De sorte que chaque département concerné par l’Anacarde ait au moins un agent. Mieux, ce dispositif bénéficie d'un accompagnement du corps préfectoral organisé en comités de veille au nombre de 66 et qui mènent des activités de surveillance et commercialisation.

Cela, pour une gestion efficiente des 450 000 producteurs d’anacarde répertoriés sur une surface d’1.400 000 hectares. 

Ce programme de gestion a permis à la Côte d'Ivoire d'atteindre une production record d’1.225 000 tonnes et l’année dernière environ un million de tonne. Ce qui a positionné le pays comme premier producteur mondial de noix de cajou.


Commentaires
* L'e-mail ne sera pas publié sur le site web.